Logo image
Logo image

Caractéristiques du wallaroo

3 minutes
En dépit de son nom assez curieux, le marsupial auquel nous faisons référence est commun en Australie. Découvrez le wallaroo.
Caractéristiques du wallaroo
Alejandro Rodríguez

Rédigé et vérifié par le biotechnologiste Alejandro Rodríguez

Dernière mise à jour : 21 décembre, 2022

Le continent australien est connu, entre autres choses, pour ses marsupiaux. Et, parmi tous ces derniers, l’animal dont nous parlons en est peut-être l’un des plus illustres et représentatifs : il s’agit du wallaroo. Si son nom ne vous dit rien ou si vous voulez en savoir plus sur lui, nous vous invitons à poursuivre votre lecture.

Quel type d’animal est le wallaroo ?

Comme vous l’aurez découvert en voyant les images, le wallaroo n’est ni plus ni moins qu’un kangourou. Il s’agit peut-être du plus commun parmi tous ceux recensés. Cette espèce appartient à un groupe d’animaux très spéciaux : les marsupiaux.

L’un des traits les plus distinctifs chez tous les marsupiaux est la présence de la poche marsupiale, la poche épidermique qui enveloppe les mamelles et où les bébés se développent. Dans le groupe des marsupiaux, les dénommés “kangourous” font partie de la famille des macropodidés. Ce groupe de mammifères se caractérise par son régime herbivore strict et sa façon si particulière de se déplacer : en sautant !

Pour revenir au wallaroo, il s’agit d’un mammifère marsupial de la famille des macropodidés. Son nom scientifique est Macropus robustus. Le genre Macropus est assez large car il inclut 14 espèces différentes.

Some figure

Caractéristiques générales

Parmi tous les kangourous, on peut considérer le wallaroo comme le plus imposant. Son corps est robuste et musclé, et l’on remarque surtout son large torse et sa posture à deux pattes, généralement plus droite que celle des autres espèces. Son pelage est roux ou brunâtre, avec quelques zones plus sombres.

Le wallaroo est l’une des espèces animales qui présente un dimorphisme sexuel. Il existe des différences physiologiques entre le mâle et la femelle. Dans ce cas, les femelles sont légèrement plus petites.

Les pattes arrière, qu’ils utilisent pour se déplacer, sont petites, larges et extrêmement développées. Les pattes avant finissent par des petites mains. Leur museau est dépourvu de poils.

Le wallaroo est un animal qui a des habitudes nocturnes. Lorsque la chaleur suffocante des plaines arides où ils vivent atteint son paroxysme, ces marsupiaux préfèrent se reposer à l’ombre. À la tombée de la nuit, ils cherchent alors de l’herbe pour se nourrir.

Reproduction et conservation du wallaroo

Voici une donnée curieuse à propos des wallaroos : ils n’ont pas de période de reproduction fixe car les femelles peuvent être en gestation et donner naissance à leurs petits à n’importe quel moment de l’année, tant que la poche marsupiale n’est pas occupée par un bébé. Pour gagner le droit de se reproduire, les mâles se défient en combat, qui finit quand l’un d’eux abandonne.

Some figure

Ainsi, un mâle wallaroo peut s’accoupler avec plusieurs femelles. La période de gestation dure entre 30 et 38 jours, après quoi le petit se réfugie dans la poche marsupiale. C’est là qu’il passera ses six premiers mois. Après cette période, il passera la majeure partie de son temps sur la terre ferme.

Un wallaroo atteint sa maturité entre 18 et 20 mois, dans le cas des mâles, alors que les femelles sont considérées adultes entre 14 et 24 mois.

En raison de son nombre et sa zone d’habitat très étendue, le wallaroo n’est pas une espèce menacée en termes de conservation. L’UICN catalogue cette espèce dans la catégorie “préoccupation mineure”. Malheureusement, certaines sous-espèces du genre Macropus – localisées sur des îles – commencent, pour leur part, à disparaître.

 


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • King, J. M., & Bradshaw, S. D. (2010). Stress in an island kangaroo? The Barrow Island euro, Macropus robustus isabellinus. General and comparative endocrinology167(1), 60-67.
  • Janke, A., Xu, X., & Arnason, U. (1997). The complete mitochondrial genome of the wallaroo (Macropus robustus) and the phylogenetic relationship among Monotremata, Marsupialia, and Eutheria. Proceedings of the National Academy of Sciences94(4), 1276-1281.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.