Le weta, l'un des insectes les plus grands du monde
Rédigé et vérifié par le biotechnologiste Alejandro Rodríguez
Aujourd’hui, nous nous rendons en Nouvelle-Zélande pour découvrir une créature qui semble sortir tout droit du cinéma et d’un monde fantastique. En réalité, le weta peut être observé dans de nombreux coins de ce pays, sa taille énorme ne passe pas inaperçue. Voici davantage d’informations sur l’un des emblèmes animaliers de Nouvelle-Zélande.
Qui est le weta?
Si l’on s’en tient à sa classification, weta est en réalité le terme utilisé pour regrouper environ 70 espèces différentes de deux familles d’insectes : Anostostomatidae et Rhaphidophoridae.
Comme pour les autres animaux qui vivent en Nouvelle-Zélande, le terme weta provient de la langue maori. Par ailleurs, les dernières études avec des fossiles situent ces créatures dans la période Triasique, il y a environ 190 millions d’années.
Caractéristiques générales du weta
Au sein du groupe des insectes, ces animaux ont le privilège d’être parmi les plus grands. Certains spécimens du fameux weta géant (Deinacrida fallai) sont parvenus à mesurer jusqu’à 20 centimètres. Concernant leur morphologie, on pourrait les comparer avec des sauterelles ou des grillons, car ils se ressemblent.
Certaines caractéristiques communes à tous sont leur incapacité à voler -à cause de leur poids, en partie-, ou leurs habitudes nocturnes. Pendant la journée, ils préfèrent rester cachés et, à la tombée de la nuit, ils en profitent pour se nourrir. L’alimentation de ces insectes varie en fonction de l’espèce. Quelques-uns d’entre eux sont omnivores, tandis que d’autres se nourrissent de matière végétale comme les fruits, les feuilles ou les graines.
Cryptobiose : survivre à l’hiver
Si ces animaux sont déjà surprenants par leur morphologie hors du commun, leur mécanisme d’adaptation à tous les degrés de température est encore plus incroyable. En effet, lorsque le froid de l’hiver arrive, le weta survit grâce à un processus appelé cryptobiose.
Ce mécanisme implique l’arrêt ou la suspension momentanée des fonctions internes de l’organisme. Grâce auxquelles l’animal peut survivre indéfiniment. Par conséquent, cela empêche que les températures froides congèlent l’eau contenue dans les cellules de l’insecte et l’aide à survivre. Cet extraordinaire mécanisme a été observé également chez d’autres espèces d’insectes, ainsi que les bactéries et les graines de plante.
Quelles sont les différentes espèces de weta ?
Le premier individu que nous vous présentons est le weta géant. En réalité, nous faisons référence à un terme qui regroupe 11 espèces distinctes appartenant au genre Deinacrida. Ces insectes monstrueux peuvent peser jusqu’à 30 grammes, bien que la capture d’un spécimen de 70 grammes ait été enregistrée. D’autre part, il est facile de les trouver à de hautes latitudes sur l’Île Sud, ou dans les petites îles isolées.
Les weta arboricoles sont d’autres exemplaires plus représentatifs et plus frappants. Ils appartiennent au genre Hemideina. Ces insectes ont tendance à vivre dans les trous des arbres, en groupes formés par un mâle et plusieurs femelles. Ce type de weta dispose d’une mâchoire robuste qu’il n’hésite pas à utiliser en cas de menace. Actuellement, on en connaît 7 espèces différentes.
Enfin, nous terminons avec le spectaculaire weta à cornes ou à défenses. Un spécimen qui présente de longues défenses qui sont projetées depuis la mâchoire des mâles. En cas de dispute entre mâles, le weta utilise ses cornes pour attaquer. Par ailleurs, ces insectes sont majoritairement carnivores et leur alimentation se base sur la consommation de vers et d’autres insectes. De même que le weta arboricole, ils vivent également dans les trous des arbres.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Pratt, R. C., Morgan-Richards, M., & Trewick, S. A. (2008). Diversification of New Zealand weta (Orthoptera: Ensifera: Anostostomatidae) and their relationships in Australasia. Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, 363(1508), 3427-3437.
- Watts, C., Stringer, I., Sherley, G., Gibbs, G., & Green, C. (2008). History of weta (Orthoptera: Anostostomatidae) translocation in New Zealand: lessons learned, islands as sanctuaries and the future. In Insect Conservation and Islands (pp. 165-176). Springer, Dordrecht.
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.