Premiers soins pour les chiots : respiration assistée
Rédigé et vérifié par l'avocat Francisco María García
La respiration assistée fait partie des premiers soins que l’on peut apporter à un chiot qui s’étouffe peu de temps après la naissance et qui ne peut pas respirer correctement. C’est un processus très simple, mais qui peut sauver la vie de chiots nouveau-nés. Un aspect fondamental des premiers secours.
On dit que les premières minutes de la vie du chiot seront décisives pour sa qualité de vie. Les soins préalables comprennent la prévention contre l’hypothermie ou la perte de chaleur, la stimulation de la respiration, le nettoyage des voies nasales et buccales et, souvent, la préparation aux premiers secours. Savoir effectuer les techniques de respiration assistée pour chiots peut faire toute la différence.
Tests respiratoires
Si un chiot ne respire pas ou que sa respiration est encombrée, la première chose à faire est de lui faire baisser la tête depuis la position couchée, pour que la gravité l’aide à respirer.
Avant de procéder à la respiration assistée pour chiots, vous avez besoin de faire en sorte que les voies respiratoires ne soient pas obstruées.
Si le passage de l’air est difficile, il est très utile d’utiliser une poire d’aspiration, similaire à celle utilisée dans les laboratoires pour recueillir les fluides, et ainsi déloger le liquide qui se trouve dans les voies respiratoires du chiot. La différence de pression peut éliminer l’obstruction générée.
Localisez le coeur du chiot
Il faut également effectuer ces vérifications préliminaires pour localiser la position exacte du petit coeur du nouveau-né. Vous pouvez palper doucement sa poitrine avec vos doigts, pour vérifier si le coeur bat.
Apportez de l’air au chiot pendant la respiration assistée
Dans les cas où cela est nécessaire, il est conseillé d’effectuer une respiration assistée chez le chiot. Cette opération est non seulement souhaitable, mais peut aussi être essentielle. Pour ce faire, prenez l’animal entre vos mains et introduisez de l’air dans ses poumons tout en soufflant doucement par les voies nasales.
Rappelez-vous que les poumons du nouveau-né sont minuscules et que chaque opération doit être effectuée très doucement pour ne pas endommager ses organes. Faites deux ou trois inhalations sur le chiot avec beaucoup de précaution, en évitant que la quantité d’air introduite soit trop importante.
Administrez de petites bouffées d’air par la bouche et par le nez. Il faudra le faire progressivement toutes les 15-20 secondes. A chaque minute qui passe, vous devez vérifier à nouveau la respiration et les battements du coeur du chiot.
Massez-le
Dès que le coeur du chiot aura retrouvé ses battements de coeur, saisissez-le avec précaution.
Massez-le en formant une sorte d’arc. De cette manière, vous évacuerez le mucus accumulé dans les voies respiratoires et vous aiderez les poumons délicats à fonctionner. Il est très important que le chiot puisse respirer le plus tôt possible.
Alimentez-le dans le respect de son système digestif encore fragile
Lorsque le chiot est petit, il est normal que son système digestif ne soit pas bien formé. Pour cette raison, il ne pourra pas digérer le lait de sa mère normalement. Il est assez courant de nourrir le chiot au biberon dans le cas où la mère ne pourrait pas s’occuper de la portée à cause de complications post-partum.
Il existe sur le marché des formules très utiles pour l’alimentation des chiots orphelins. Le lait de chèvre devrait être évité ; l’estomac des petits n’est en effet pas préparé à ce genre de nourriture forte.
Il est également normal de devoir aider les chiots à déféquer, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, à cause de sa faiblesse physique, et aussi parce qu’il n’en a pas encore l’habitude. Pour commencer, vous pouvez faire tremper une boule de coton dans de l’eau tiède et la frotter doucement autour de la région anale pour stimuler la relaxation du sphincter. Effectuez également un léger massage sur le ventre des chiots.
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.