Palourde : caractéristiques, espèces et mode de vie
Rédigé et vérifié par l'avocat Francisco María García
La palourde est un mollusque de la famille des huîtres, des moules ou des coques. En raison de ses deux coquilles reliées par un fin filament, il s’agit d’une bivalve. La vie de ce mollusque est connue depuis des milliers d’années, car il a toujours été considéré comme de la nourriture humaine.
Il existe de nombreuses espèces de palourdes, dont la palourde grise commune (Ruditapes decussata). Ces êtres de différentes tailles se déplacent dans les eaux marines de profondeur moyenne.
Les caractéristiques physiques de la palourde
Les palourdes peuvent être de différentes couleurs, mais elles sont généralement grises avec des taches sombres, et ont de fines fissures. Leur corps mou mesure environ quatre centimètres.
Ces curieux mollusques sont de simples organismes. Ils n’ont ni cerveau ni yeux ; ils n’ont qu’un système digestif qui comprend une bouche, un rectum et un cœur. D’autre part, leur système circulatoire est ouvert, ce qui signifie que l’eau est naturellement filtrée entre les organes et leur sang.
Les palourdes font partie des animaux les plus anciens de la planète Terre. Dans des conditions naturelles, elles peuvent facilement atteindre l’âge de 150 ans.
Il existe des palourdes vraiment extraordinaires, comme Panopea abrupta, que l’on trouve de la côte Pacifique du Canada et des États-Unis. Ces palourdes sont connues pour être les plus grandes palourdes du monde. Le poids moyen de ces spécimens est de 1,5 kg, mais certaines pèsent jusqu’à 8 kg.
Les variétés de palourdes
- Palourde dorée (Tapes aureus). Elle porte ce nom en raison des tons dorés de sa coquille.
- Palourde japonaise (Ruditapes philippinarum). On trouve des colonies de ces palourdes sur les côtes anglaises et françaises, bien que leur présence se soit étendue à l’Italie et à l’Espagne. Leur principale caractéristique est leurs lignes bien définies. La couleur de cette espèce oscille entre le noir et le gris.
- Palourde française. Elle se distingue par sa couleur foncée. On la trouve généralement en Vendée, en Normandie et en Bretagne.
- Venerupis pullastra. Elle est reconnaissable à ses valves cassantes.
- Palourdes d’Islande. Elles sont réputées pour vivre longtemps : ces palourdes peuvent vivre jusqu’à 200 ans. En fin de vie, elles peuvent être plus grandes.
- Tapes rhomboideus. Cette palourde aux tons rougeâtres se caractérise par la présence de lignes en zigzag.
La vie de la palourde : habitat, alimentation, reproduction
Les palourdes vivent cachées dans le fond sablonneux des mers et des océans. Ainsi, elles restent à l’abri des prédateurs.
Elles se nourrissent de plancton marin. Pour l’ingérer, elles disposent d’un système semblable à un siphon. Grâce à ce “dispositif”, elles peuvent rester à l’abri sous 30 centimètres de sable lorsque le niveau de la mer descend.
La vie de la palourde est très fragile au début. Ces mollusques effectuent leur fécondation par voie externe. Une fois les œufs fécondés, les larves sont produites. Celles-ci s’éloignent du sein familial entraînées par les courants. Mesurant à peine un quart de millimètre, elles naissent prêtes à s’enfouir dans les fonds marins.
Là, sous le sable, les larves entament une métamorphose lente et continue. Elles perdront d’abord l’organe avec lequel elles se sont glissées dans le courant. Plus tard, elles développent des branchies et des valves, jusqu’à se transformer en coquilles.
Les propriétés nutritionnelles de la palourde
L’une des qualités nutritionnelles des palourdes est leur faible teneur en matières grasses, une teneur bien moindre par rapport aux autres coquillages. Seulement entre 0,5 et 2 % de leur corps contient des graisses. De plus, elle possède une quantité intéressante de vitamines, notamment des vitamines B3 et A. Ces vitamines servent respectivement d’apport énergétique et de recomposition tissulaire.
D’autre part, les palourdes sont riches en phosphore et en fer, en zinc et en sélénium. Elles contiennent également du potassium, du rétinol et de l’acide folique. Actuellement, la plupart des palourdes destinées à la consommation humaine proviennent d’écloseries.
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