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Mante religieuse : caractéristiques, comportement et habitat

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Dans le monde des insectes, la mante religieuse est l'une des plus populaires au monde. Elle apparaît même dans le célèbre film de Disney et Pixar intitulé « 1001 pattes ».
Mante religieuse : caractéristiques, comportement et habitat
Dernière mise à jour : 10 décembre, 2021

La mante religieuse est un insecte de taille moyenne très reconnaissable. Elle doit son nom à sa posture en prière (ses pattes avant se replient).

Aujourd’hui, on la trouve non seulement à l’état sauvage, mais aussi comme animal de compagnie exotique dans certaines maisons. Les amateurs d’insectes voient dans ce beau spécimen une espèce aux nombreuses qualités esthétiques intéressantes. Nous vous en disons plus dans les lignes suivantes.

Les caractéristiques de la mante religieuse

La mante religieuse est un insecte qui mesure entre 10 et 12 cm de long. Il est à noter que, généralement, les femelles sont légèrement plus grandes que les mâles.

Cet insecte a un thorax allongé et deux longues antennes qui dépassent de sa tête. Et sur ses pattes avant, qui adoptent une posture en prière, se trouvent des épines qui l’aident à attraper et à retenir ses proies.

La couleur de la mante religieuse dépend de l’environnement dans lequel elle effectue sa mue. Sa couleur oscille donc entre le vert et le brun.

Si elle mue dans une zone avec beaucoup d’herbe, la mante religieuse sera verte. Si la paille est abondante, elle sera de couleur jaunâtre ou brunâtre. La mante est donc toujours parfaitement camouflée, raison pour laquelle il est difficile de la voir.

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L’une des caractéristiques des mantes religieuses et du reste des espèces de la famille des Mantidae est qu’elles peuvent bouger la tête à 180º pour observer également par-dessus leur dos.

Leur espérance de vie est d’environ un an et elles passent par 6 mues pour atteindre la taille adulte. Elles éclosent à partir d’œufs pondus par les femelles (des centaines à chaque couvée), et les jeunes mantes ressemblent aux mantes adultes mais en version miniature.

Contrairement à ce que certaines personnes croient, la mante religieuse n’est pas venimeuse ni irritante. De plus, elle aide à contrôler certains insectes ravageurs dans les espaces ouverts. On pourrait donc dire qu’il est même bénéfique d’avoir des mantes dans nos jardins.

Le comportement de la mante religieuse

La mante est un carnivore et un prédateur patient. Elle attend patiennement sa proie, presque immobile, et attaque par surprise et rapidement.

Elle se nourrit principalement de mites, mouches, grillons, sauterelles et autres petits insectes. Selon certains témoignages, si l’occasion se présente, les mantes chassent et mangent des amphibiens ou des reptiles, et même de petits oiseaux.

Une étude affirme même que les mantes religieuses chassent les petits oiseaux comme les colibris plus souvent qu’on ne le pense. Elles chassent à l’aide de leurs puissantes pattes avant qui comportent des épines.

Les mantes sont des insectes solitaires qui vivent normalement de manière indépendante. Elles ne se réunissent que pour s’accoupler. Si deux mâles ou plus souhaitent copuler avec la même femelle, ils se battront à mort.

Par ailleurs, on entend souvent dire que certaines femelles mangent la tête du mâle après l’accouplement, mais il s’agit d’un comportement moins courant qu’on ne le pense.

Habitat

La mante religieuse est apparue en Europe et en Asie, puis l’homme l’a introduite artificiellement en Amérique du Nord. Aujourd’hui, on trouve des mantes dans toute l’Europe, les deux tiers supérieurs de l’Asie, presque toute l’Amérique du Nord et dans quelques endroits en Afrique centrale et dans la partie la plus méridionale de l’Amérique du Sud.

La mante est un insecte des champs. On la trouve donc dans les vergers, les prairies et les lieux avec peu d’humains. On ne la trouvera pas en pleine ville, car elle aime se camoufler entre l’herbe, les feuilles et les branches des arbres, où elle attend pour capturer ses proies.

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Reproduction

La reproduction de la mante religieuse a généralement lieu en été et de manière assez tragique, puisqu’elle se termine par la mort du mâle dans la plupart des cas.

Le processus commence lorsque la femelle libère des phéromones dans l’environnement en vue d’attirer son partenaire. Mais les mâles ne s’aventurent pas immédiatement à s’accoupler avec une femelle.

Et ce, car la femelle est capable de dévorer son partenaire pendant la copulation (cannibalisme). Le mâle doit donc bien planifier sa stratégie pour éviter la mort. Le meilleur moment pour s’accoupler est pendant que la femelle mange. En effet, à ce moment-là la femelle est distraite, et le mâle peut en profiter pour l’inséminer sans courir aucun risque.

Le processus pendant lequel le mâle dépose son spermatophore peut durer quelques heures. La femelle a le temps de finir son repas, et son partenaire risque alors encore d’être au menu.

Enfin, la femelle pond entre 200 et 300 œufs et les ancre dans le substrat qui l’entoure. Ils sont recouvert d’une mousse durcie, qui les protégera de la plupart des menaces. Les œufs écloront au printemps suivant.

La mante religieuse comme animal de compagnie

Bien qu’il s’agisse d’un insecte carnivore d’une taille assez grande, qui en plus est capable de chasser des plus grandes proies, comme les oiseaux, les mantes sont devenues à la mode comme animaux de compagnie.

Pour avoir une mante comme animal de compagnie, vous avez besoin d’un terrarium dans lequel elle peut vivre. Cet espace ne doit pas être trop grand, de manière à ce qu’elle puisse trouver sa proie, mais pas non plus trop petit, de manière à ce qu’elle puisse bouger.

Son régime alimentaire devra être composés d’insectes vivants qu’elle peut chasser. De plus, le terrarium doit être arrosé tous les jours avec de l’eau fraîche, afin de maintenir un bon taux d’humidité et afin qu’elle puisse boire les gouttelettes d’eau condensées.

Vous pouvez acheter des œufs de mante religieuse dans un magasin spécialisé. Bien entendu, les œufs doivent vivre séparément, autrement les spécimens se battront.


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  • Gemeno, C., & Claramunt, J. (2006). Sexual approach in the praying mantid Mantis religiosa (L.). Journal of insect behavior, 19(6), 731-740.
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