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Quelles sont les caractéristiques des pucerons ?

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Les pucerons sont de petits insectes qui mesurent à peine quelques millimètres à l'âge adulte. Il en existe plus de 4700 espèces.
Quelles sont les caractéristiques des pucerons ?
Francisco María García

Rédigé et vérifié par l'avocat Francisco María García

Dernière mise à jour : 22 décembre, 2022

Les pucerons sont des insectes appartenant à la super-famille des Aphidoidea connus également sous le nom d’aphides. Il s’agit d’une immense famille qui abrite des espèces de morphologies très variées et de petite taille. Malgré leur nom populaire, les pucerons ne ressemblent pas aux puces.

Actuellement, plus de 4700 espèces de pucerons sont reconnues. Ce qui en fait la famille d’insectes hémiptères la plus grande et la plus diversifiée aujourd’hui. Voici davantage d’informations sur les pucerons, leurs principales caractéristiques physiques et leurs habitudes.

Caractéristiques morphologiques des pucerons

Une caractéristique bien spécifique à cette famille est que ses individus peuvent être très différents d’un point de vue esthétique. Autrement dit, les diverses espèces de pucerons présentent des traits morphologiques très variés. Par exemple, il existe des espèces ailées et aptères (sans ailes), avec des couleurs et des motifs de couleur différents.

De manière générale, ces insectes se caractérisent par leur petite taille. En effet, ils atteignent seulement quelques millimètres de longueur à la phase adulte. Leur corps est mou et généralement de forme ovoïde, sans distinction visible entre la tête, l’abdomen et le thorax.

En fonction de l’espèce, on peut identifier quatre à six antennes segmentées ainsi que trois ocelles. Chez les individus ailés, nous observons deux paires d’ailes membraneuses et transparentes. Les ailes antérieures sont beaucoup plus grandes que les postérieures. Elles comprennent également un bord épaissi et souvent une tache ou un stigmate.

On peut aussi observer deux appendices érectiles -appelés cornicule ou siphon- à l’extrémité de l’abdomen du puceron. Ces petites structures remplissent une fonction défensive car elles distribuent des substances répulsives afin de repousser les prédateurs.

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La reproduction du puceron

Les pucerons sont des insectes vivipares qui présentent une hétérogénéité, c’est-à-dire différentes formes de reproduction. En général, il y a une alternance entre plusieurs générations de femelles parthénogénétiques avec une seule génération amphigonique.

Dans les générations parthénogénétiques, ce qu’on appelle la “reproduction vierge” se développe à partir des cellules sexuelles femelles non fécondées. Autrement dit, les progénitures se développent sans le besoin de la fécondation. Elles naissent alors comme des “clones” de leurs géniteurs.

Cette méthode reproductive est observée chez certaines espèces d’insectes, d’amphibiens, de reptiles et même d’oiseaux. Dans le cas des pucerons, une seule femelle peut produire jusqu’à 100 progénitures par phase de reproduction.

Dans les générations amphigoniques, la reproduction a lieu grâce à la fécondation des gamètes produits par les mâles et les femellesLe mâle transfère ses cellules sexuelles à la femelle, à l’intérieur de laquelle les oeufs sont fécondés.

En réalité, on estime que cette caractéristique est une capacité d’adaptation développée par les pucerons et quelques animaux. En alternant leur forme reproductive, ils parviennent à garantir la perpétuation de leur espèce, même en présence de conditions environnementales défavorables.

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Alimentation et habitudes des pucerons

Malgré leur nom populaire, ces insectes ne ressemblent pas aux puces. En effet, ils ne leur ressemblent ni dans leur aspect morphologique, ni dans leurs habitudes et leur mode de vie.

Les puces sont des ectoparasites qui se nourrissent du sang de leurs hôtes. Les pucerons utilisent leur appareil d’aspiration buccale pour se nourrir de la sève des plantes.

Pour cette raison, les aphides se trouvent facilement dans les cultures et les plantations. Dans ces endroits, ils finissent pas être considérés comme un fléau à cause de leur grande capacité reproductive et de leurs habitudes prédatrices.

Dégâts causés sur les cultures

Au cours du printemps et de l’été, les pucerons ont tendance à être la principale préoccupation des agriculteurs. Parmi les dégâts que ces insectes peuvent générer sur les plantations, on trouve:

  • Aspiration des éléments nutritifs de la plante. Cela affecte donc le développement correct de la plante, ce qui peut générer des malformations et un flétrissement.
  • Les pucerons rejettent la mélasse comme sous-produit de leur digestionIls laissent alors les feuilles et les fruits collants. Par conséquent, la saleté a tendance à s’accumuler sur les plantes en plus de diminuer leur valeur commerciale.
  • Élimination de substances toxiques dans leur salive, ce qui entraîne des déformations des feuilles.
  • Certains pucerons sont vecteurs du Virus de la Mosaïque du Concombre (CMV).

Comment combattre les pucerons de façon naturelle ?

  • Infusions : les infusions de prêle, d’absinthe, de camomille, d’ail et d’oignon sont efficaces pour repousser ces insectes. Seules les plantes doivent être traitées, de préférence lors des jours secs et ensoleillés.
  • Savon neutre : vous pouvez préparer un mélange de savon neutre avec de l’eau pour lutter contre ces insectes. Il suffit de vaporiser une solution d’une cuillère à café de savon neutre diluée dans un litre d’eau sur les plantes.
  • Plantes répulsives contre les pucerons : certaines plantes agissent comme répulsifs naturels des pucerons. C’est le cas de la lavande, de la mélisse, du romarin et de la menthe. Ainsi, vous pouvez les planter autour des autres plantes pour éviter la reproduction des pucerons dans le jardin ou les cultures.

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.