Le poisson-pierre : l'habitant invisible des récifs
Bien qu’il en prenne l’aspect, ce n’est pas une pierre. C’est un être vivant qui prend la forme d’un rocher et qui peut blesser au-delà de ce que toute personne pourrait imaginer. Le poisson-pierre est une espèce de poisson toxique qui prend l’aspect d’une roche grisâtre ou brunâtre.
Les gens, quand ils nagent en pleine mer, le confondent souvent avec un caillou et marchent dessus. Cela peut parfois mener à des situations mettant leur vie en danger. Marcher sur un animal de cette espèce est une histoire sérieuse. En effet, lorsque vous lui marchez dessus, il dresse ses épines et libère un poison très puissant.
La toxine provoque une douleur et une paralysie tellement insupportables que, si la personne n’est pas traitée à temps, elle peut causer la mort de l’individu. Ce spécimen n’est pas agressif et n’attaque que s’il se sent menacé. En effet, lorsqu’on lui marche dessus accidentellement cela va activer son mécanisme de défense.
L’apparence physique
Fidèle à son nom, le poisson-pierre ressemble à une roche ou à un tas de débris au fond de la mer. Mais si vous regardez de plus près, vous pouvez y trouver des caractéristiques intéressantes.
La plupart des poissons-roches sont bruns ou gris avec des taches jaunes, orange ou rouges sur leur corps. Les excroissances orangées, comme les éponges trouvées chez certains de ces animaux, peuvent donner l’impression qu’il s’agit d’un tas de débris sur le récif corallien.
En général, il peut atteindre 35 centimètres de long, bien qu’il existe des individus pouvant atteindre une taille de 50 centimètres. Cet animal peut peser environ 2,5 kilos.
Leurs yeux sont immenses, comme ceux des insectes. Les yeux peuvent aider à distinguer une espèce de poisson-pierre d’une autre. Les yeux de l’espèce qui vit dans les estuaires sont plus hauts et séparés par une crête, et ceux du poisson-pierre du récif sont séparés par une profonde ride.
L’une des caractéristiques les plus importantes de cette espèce marine est sa nageoire dorsale en forme d’aiguille. A la base de cette dernière on retrouve les glandes toxiques sensibles à la pression. Il a 13 épines acérées sur sa nageoire dorsale et, quand il se sent menacé, il les soulève pour se défendre.
Outre les 13 épines de la nageoire dorsale, le poisson-pierre est doté de deux épines pelviennes et trois épines anales, mais elles restent enfouies dans la peau. Ce poisson n’a pas d’écailles. Sa peau particulière lui donne l’aspect rocailleux.
Son habitat et sa reproduction
On le trouve dans les régions côtières des océans Indien et Pacifique et dans les eaux du Nord de l’Australie. On le trouve principalement dans les récifs coralliens. Cependant, ils peuvent également se réfugier près des corniches rocheuses, de boue ou de sable lors des marées.
Bien que les poissons-pierres soient en grande partie marins, certains d’entre eux peuvent également vivre dans les rivières. Le poisson de pierre de récif et d’estuaire présente le même schéma de reproduction. La femelle porte en elle les œufs non fertilisés, qu’elle libère au fond de la mer ou sur une plate-forme rocheuse.
Lorsque le poisson mâle atteint cette zone, il pulvérise son sperme sur les œufs. Une fois fécondés, les œufs éclosent en trois jours. Les nouveau-nés ont tendance à être une proie facile pour les autres poissons, de sorte que seuls quelques-uns d’entre eux survivent et atteignent l’âge adulte.
Quelques autres faits intéressants
Les poissons-pierres se nourrissent principalement de petits poissons et de crevettes. Cette espèce est un chasseur patient capable d’attendre des heures avant qu’une proie ne soit à sa portée.
Parfois, il s’enterre dans le sable de telle sorte que seuls le haut de la tête et les épines restent exposés. Si la proie se situe derrière sa tête, elle lève les épines pour l’effrayer et l’amener dans la zone d’attaque.
Les glandes à venin situées à la base de ces épines contiennent des neurotoxines. La piqûre peut produire une douleur et un gonflement graves. Ils peuvent éventuellement entraîner la mort et la paralysie des tissus, en fonction de la profondeur de pénétration et du nombre d’épines utilisées.
Après avoir libéré le poison, les glandes ont besoin de quelques semaines pour se reconstituer. La quantité de poison libérée est proportionnelle au degré de pression qui leur est appliqué.
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https://www.fordivers.com/es/fauna/especie/pez-piedra/
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