Le gorgebleue à miroir : caractéristiques de ce merveilleux oiseau
Comme son nom l’indique, le gorgebleue à miroir possède un plumage bleuté – entre autres – sur la gorge. Mais c’est n’est pas la seule caractéristique incroyable que possède ce bel oiseau. Apprenez-en plus sur lui dans cet article.
Description du gorgebleue à miroir
Son nom scientifique est Luscinia svecica et il appartient au groupe des passereaux et à la famille des Muscicapidae. D’autre part, en anglais, on l’appelle le bluethroat (gorge bleue).
Avec ses 14 centimètres de long et un poids de 20 grammes, le gorgebleue à miroir à une morphologie peu svelte. Ses pattes et son bec sont fins, tout deux de couleur grisâtre et ses yeux sont noirs.
Quant à son plumage, ce qui se remarque le plus est sa gorge bleue – d’où le nom – qui peut aussi être accompagné d’autres couleurs, comme le blanc ou le brun orangé. Les mâles attirent plus l’attention que les femelles, du fait d’un clair dimorphisme sexuel, comme chez la plupart des oiseaux.
Le reste de ses plumes sont grises, oranges, blanches ou jaunes. De plus, sa tête est plus sombre que son visage, et on observe la même chose sur le dos et les ailes. Le plumage de sa queue est également caractéristique : les pointes sont noires et le reste rouge ou orange.
Comportement et habitat du gorgebleue à miroir
On pourrait dire qu’il s’agit d’un oiseau plutôt “timide” et insaisissable. Les femelles ont en effet l’habitude de marcher sur le sol et, dès qu’elles pressentent un danger ou entendent un son étrange, elles se cachent.
La trille du gorgebleue à miroir est aigüe, longue et mélodieuse. En certaines occasions, il peut émettre un chant pour imiter d’autres oiseaux, surtout les alouettes. Il chante en général le matin et au coucher du soleil ; les mâles chantent posés sur les arbustes.
Aujourd’hui, on connait 11 espèces de gorgebleue à miroir, lesquelles vivent depuis les latitudes arctiques jusqu’au septentrionales du Paléartique. Cela signifie qu’on peut les voir en Scandinavie, en Alaska, en Asie et Europe centrale et occidentale. D’autre part, on a même aperçu certains spécimens en Inde et en Afrique du Nord, durant l’époque de migration ou d’hibernation.
Ils préfèrent les zones de haute montagne – entre 1 000 et 2 000 mètres au dessus du niveau de la mer – durant l’époque de ponte et le reste de l’année dans les marais, zones humides, forêts de bouleaux ou de saules, buissons de bruyère, terrains proches des prairies ouvertes, proche des fleuves, lagunes ou rivières et dans des zones avec beaucoup de mauvaises herbes.
Pour construire leur nid, ils choisissent les pentes des collines et montagnes, proche d’un lac ou d’une source d’eau douce. La ponte d’entre 5 et 7 œufs de couleur vert ou bleutée avec des tâches rougeâtres se produit mi-mai. Enfin, après deux semaines d’incubation – partagées entre le père et la mère – les poussins naissent. Ils apprendront alors à voler durant leur premier mois de vie.
Comment s’alimente le gorgebleue à miroir ? Il s’agit d’un oiseau insectivore dont le régime est basé sur la consommation de coléoptères, diptères, lépidoptères, insectes aquatiques et même de larves. Aussi, à certaines occasions, il peut ingérer des fruits d’arbustes sylvestres et des graines en automne.
Les principales menaces pour le gorgebleue à miroir sont l’altération du paysage due au pâturage des troupeaux, l’abattage des arbres et l’assèchement des rivières et fleuves. Cependant, on ne le considère pas comme une espèce en danger d’extinction, ni menacée ou vulnérable. On le considère comme une préoccupation mineure car il existe de nombreux spécimens autour du globe.
Le gorgebleue à miroir est un oiseau migrateur partiel ou total qui se remarque grâce à ses plumes bleues qui attirent l’œil sur la gorge et le torse. Bien qu’il soit de petite taille, c’est une espèce typique des prairies avec des habitudes fascinantes.
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Zink, R. M., Drovetski, S. V., Questiau, S., Fadeev, I. V., Nesterov, E. V., Westberg, M. C., & Rohwer, S. (2003). Recent evolutionary history of the bluethroat (Luscinia svecica) across Eurasia. Molecular Ecology. https://doi.org/10.1046/j.1365-294X.2003.01981.x
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