Logo image
Logo image

Les maladies les plus courantes chez les perruches ondulées

6 minutes
La plupart des pathologies qui affectent les perruches ondulées sont faciles à résoudre. Cependant, il est nécessaire de consulter rapidement un vétérinaire pour obtenir un diagnostic précis.
Les maladies les plus courantes chez les perruches ondulées
Cesar Paul Gonzalez Gonzalez

Rédigé et vérifié par le biologiste Cesar Paul Gonzalez Gonzalez

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

Les perruches ondulées font partie des oiseaux domestiques les plus populaires. En effet, elles ne sont pas trop grosses et sont capables de bien s’adapter à leur environnement. De plus, elles arborent un magnifique plumage vert, raison pour laquelle elles sont très appréciées. Cependant, elles sont sensibles à certaines maladies mortelles.

Leur nom scientifique est Melopsittacus undulatus et elles appartiennent à la famille des Psittaculidae. Cette espèce fait partie des plus proches parents des perroquets. Poursuivez donc votre lecture pour savoir quelles sont les maladies les plus courantes chez les perruches ondulées.

Les types de maladie chez les oiseaux

La plupart des maladies qui affectent les oiseaux sont dues à leur régime alimentaire ou à la mauvaise qualité de leur habitat. Quoi qu’il en soit, nombreuses sont les maladies qui font des ravages sur la santé de ces beaux animaux. Toutes ces maladies peuvent être classées comme suit :

  • Maladies bactériennes
  • Maladies virales
  • Carences nutritionnelles
  • Maladies néoplasiques
  • Maladies parasitaires
  • Conditions hormonales (endocrines)
  • Maladies fongiques (fongiques)
Some figure

Les maladies les plus courantes chez les perruches ondulées

Les maladies qui affectent les perruches ondulées sont bien connues, car ces oiseaux sont populaires dans le monde des animaux de compagnie. Découvrez ci-dessous les maladies les plus courantes chez ces oiseaux.

La gale des pattes

Cette maladie parasitaire est causée par les acariens du genre Knemidocoptes, et se caractérise par l’apparition de lésions sous leurs pattes. La peau s’épaissit alors (peau hyperkératinisée), ce qui peut déformer leur apparence. Cette maladie peut également toucher le bec et le contour des yeux.

Une analyse physique permet de trouver l’acarien responsable de la pathologie. Pour cela, il faut gratter la lésion de manière à obtenir un échantillon qui sera ensuite observé au microscope. Une fois le diagnostic posé, le vétérinaire prescrira l’utilisation d’un acaricide.

La carence en iode (goitre)

Une carence nutritionnelle en iode provoque une hypertrophie (hyperplasie) de la glande thyroïde. Cette structure se trouve autour de la trachée et produit des hormones essentielles à la croissance. Lorsqu’elle est affectée, elle provoque des problèmes de développement et obstrue le passage de l’air.

Selon la gravité du cas, la maladie peut être détectée en palpant la région de la gorge. En dehors de cela, une prise de sang est nécessaire pour confirmer que la thyroïde est atteinte. Le traitement n’est généralement pas compliqué, car seule l’utilisation de suppléments nutritionnels est requise. L’oiseau récupère généralement dans les 5 jours suivants.

Le diabète

Cette maladie est due à l’incapacité du corps à utiliser ou à produire l’hormone insuline (maladie hormonale). Conséquence de cela : le taux de glucose augmente dans le sang, ce qui favorise l’apparition de diverses maladies qui affectent les organes et le système immunitaire. Les oiseaux deviennent alors plus sensibles aux infections.

Par ailleurs, les perruches ondulées peuvent être affectées par des tumeurs rénales qui conduisent à l’apparition du diabète. Pour établir un diagnostic, différents tests cliniques, dont des prélèvements sanguins et des prélèvements urinaires, sont nécessaires.

Concernant le traitement, selon la gravité du cas, l’administration d’insuline et un changement de régime alimentaire peuvent être nécessaires.

La chlamydiose

La chlamydiose est une maladie causée par la bactérie Chlamydia psittaci et se caractérise par une infection générale progressive. Parmi les symptômes les plus courants, figurent la perte de poids, le plumage ébouriffé, l’écoulement oculaire ou nasal, la léthargie et, dans certains cas, des complications respiratoires. Cette maladie est généralement facile à diagnostiquer.

Il est à noter que la chlamydiose peut également infecter les humains (zoonose), il faut donc faire attention à l’hygiène des animaux de compagnie. Concernant le traitement, le vétérinaire peut prescrire l’administration d’antibiotiques. Gardez à l’esprit que cette pathologie peut s’aggraver et entraîner la mort de l’oiseau, il faut donc la traiter le plus tôt possible.

Le polyomavirus aviaire

Cet agent pathogène est l’un des plus problématiques pour les oiseaux nouveau-nés. La maladie tue la plupart des oisillons infectés, mais une résistance se développe chez les adultes. Les plus gros spécimens sont donc des transmetteurs de la maladie. Pour être infecté, un simple contact avec les excréments d’un animal infecté par l’agent pathogène suffit.

Le diagnostic est complexe : il doit être établi par des tests moléculaires, car les signes cliniques de la maladie ne sont pas très spécifiques. Comme si cela ne suffisait pas, il n’existe actuellement aucun traitement efficace contre ce virus. Conséquence de cela : les nouveau-nés infectés meurent dans la plupart des cas, tandis que les adultes survivent généralement sans problème.

La cire brune chez le mâle

Le sexe des perruches peut être reconnu par la couleur de la cire, qui est une structure trouvée à la base du bec, juste à côté de leurs yeux. Chez les femelles, cette zone est de couleur brune lorsqu’elles sont en chaleur, tandis que chez les mâles, elle est toujours bleue ou rose.

Si le mâle souffre d’une altération de ses hormones sexuelles, la cire de son visage peut devenir brune. Ledit changement de couleur peut être dû à des tumeurs du système reproducteur, à un âge avancé ou à une autre pathologie associée. Compte tenu de cette condition, il est préférable d’aller chez le vétérinaire pour enquêter sur la cause du problème.

La maladie de Newcastle (paramyxovirus)

Cette maladie est causée par un paramyxovirus généralement très contagieux. C’est une maladie très dangereuse qui est incluse dans le code sanitaire pour les animaux terrestres de l’Organisation mondiale de la santé animale.

Les symptômes les plus courants sont l’halètement, les éternuements, l’écoulement nasal, la perte d’appétit, les tremblements musculaires et la diarrhée.

Il est très important de souligner que la gravité dépend de la souche responsable de l’infection. De plus, il n’existe aucun traitement efficace pour éradiquer cette maladie : la seule chose à faire est d’attendre que l’animal se rétablisse tout seul. Comme si cela ne suffisait pas, cette maladie est également zoonotique, ce qui signifie que le maître risque d’en souffrir.

La coccidiose aviaire

La coccidiose est une maladie causée par des endoparasites du genre Eimeria. Cette maladie provoque de graves troubles du système digestif. Les premiers signes sont donc des diarrhées, des vomissements et une soif excessive. Au fur et à mesure que le cas s’aggrave, l’oiseau commence à perdre du poids et a l’air abattu.

Le diagnostic est généralement établi par l’analyse des selles. Des sulfamides sont souvent prescrits pour le traitement, en plus d’un régime alimentaire enrichi en probiotiques.

La giardiase

Cette maladie est causée par un endoparasite du genre Giardia, qui génère des problèmes intestinaux chez l’oiseau. Les symptômes courants sont une diarrhée nauséabonde, une perte de poids et des picotements au niveau de la peau. Cependant, certains spécimens sont asymptomatiques et sont alors capables d’infecter facilement d’autres spécimens.

Heureusement, la giardiase n’est pas un problème grave, car elle est facile à éradiquer avec un traitement approprié. Toutefois, chez les oisillons nouveau-nés, elle peut être fatale si elle n’est pas traitée correctement.

Les tumeurs (néoplasies)

Chez les perruches ondulées, l’incidence des tumeurs est comprise entre 16 et 24 %. La cause n’est pas toujours connue. Une tumeur se caractérise par une croissance cellulaire anormale, qui peut provoquer différents symptômes cliniques légers ou sévères. Parmi les tumeurs les plus courantes, figurent les suivantes :

  • Tumeurs rénales
  • Carcinome gastrique
  • Papillome dans le cloaque
  • Tumeurs gonadiques
  • Adénome hypophysaire
Some figure

En résumé, les perruches ondulées peuvent souffrir de nombreuses maladies, mais la plupart sont causées par de mauvais soins ou de mauvaises habitudes d’hygiène.

Vous n’avez donc rien à craindre si vous maintenez l’ environnement de votre animal en bon état. Toutefois, n’oubliez pas que les visites de routine chez le vétérinaire permettent d’assurer la santé de votre animal.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • DE FREITAS, F., BIANQUE DE OLIVEIRA, A., DOWELL DE BRITO CAVALCANTI, M., SOARES LEITE, A., SANTIAGO MAGALHAES, V., ALVES DE OLIVEIRA, R., & EVENCIO SOBRINO, A. (2002). Parásitos gastrointestinales de aves silvestres en cautiverio en el estado de Pernambuco, Brasil. Parasitología latinoamericana, 57(1-2), 50-54.
  • Acosta, I., Soto, C. J., & Cruz, E. (2008). Giardia spp.(Diplomonadidae) in budgerigars (Melopsittacus undulatus) in Cuba. Revista de Salud Animal, 30(1), 63-64.
  • Baez Arellano, J. (1994). Patología de las aves. Editorial Trillas.
  • Steiner, C. V., & Davis, R. B. (1985). Patología de las aves enjauladas: temas seleccionados (No. 04; SF994. 2. A1, S8y.). Acribia.
  • González-R, Y. M., Ochoa-Amaya, J. E., González-Paya, G., Ciuoderis-Aponte, A. K., Cruz-Ochoa, P. F., & Cruz-Casallas, P. E. (2015). Estudio retrospectivo de hallazgos histopatológicos en animales silvestres de vida libre y en cautiverio en Villavicencio, Colombia. Orinoquia, 19(1), 44-55.
  • Otero, D. F. (1994). Clamidiosis aviar. Veterinaria (Montevideo), 29(123), 18-22.
  • Cazorla Perfetti, D., & Morales Moreno, P. (2016). Uso del azufre precipitado en petrolato para el tratamiento tópico de la sarna Knemidocóptica (Knemidocoptes sp) en dos gallos. Revista de Investigaciones Veterinarias del Perú, 27(2), 397-402.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.