Les types d'extrémités chez les mammifères
Les « mains et les pieds » des animaux sont différents d’une espèce à une autre, car ils sont adaptés à leur habitat et à leurs besoins spécifiques. Ainsi, bien que nous appartenions à la même classe que les orangs-outans ou les chiens, nous n’avons pas les mêmes organes externes.
Ces extrémités remplissent différentes fonctions : locomotion, manipulation d’objets, support, entre autres. Découvrez ci-dessous les différents types d’extrémités chez les mammifères.
1. Les extrémités des mammifères terrestres
La grande majorité de cette classe vit sur terre, mais leurs extrémités varient d’une espèce à une autre. Beaucoup d’entre eux ont adapté leurs pattes avant et arrière pour pouvoir courir – lion, loup, tigre, etc. – ou sauter – lièvre, kangourou, lapin, entre autres. Et il y a ceux dont les pattes remplissent les deux fonctions, comme c’est le cas de la gazelle.
Dans tous ces cas, les extrémités sont longues et fortes, et comme elles sont équipées de tendons, elles peuvent adopter différentes positions. De plus, elles supportent le poids de l’animal et peuvent être plus ou moins rapides.
Parmi les mammifères terrestres, figurent les espèces dont les extrémités se terminent par des sabots. Le mouton, la chèvre, la vache et le chameau ont un nombre pair d’ongles ; le cheval, le rhinocéros, le tapir et l’âne ont un nombre impair de sabots.
Nous pouvons également mentionner les plantigrades (ours, êtres humains, kangourous, entre autres), dont toute la plante du pied est en contact avec le sol lors de la marche ; les digitigrades (loups, chiens, chats, entre autres), qui ne posent que leurs doigts sur le sol ; et les ongulés (chèvres et ânes, par exemple), qui marchent sur le bout de leurs orteils.
2. Les extrémités des mammifères marins
Les dauphins, les baleines et les lamantins sont quelques-uns des exemples de mammifères marins dont les membres se sont transformés en « nageoires ». L’exception à cette règle est la loutre, qui a des pattes spéciales pour se déplacer dans les rivières et les lacs.
Les nageoires des cétacés leur permettent de nager et de se déplacer dans l’eau sans problème. Cependant, contrairement aux espèces terrestres, leurs extrémités ont un rôle mineur dans le mouvement : c’est la nageoire caudale, à savoir leur « queue modifiée », qui est chargée du mouvement.
3. Les mammifères souterrains
La taupe est le principal exemple. Ses mains ont changé tout au long de l’évolution de l’espèce, afin qu’elle puisse creuser la terre, construire son repaire et échapper rapidement aux prédateurs.
Les mains de cet animal sont équipées de griffes très puissantes, qui leur permettent également de s’accrocher à des objets, tels que des branches d’arbres ou des pierres.
4. Les mammifères arboricoles
Les animaux qui vivent dans la forêt et passent de nombreuses heures dans les arbres ont des membres spéciaux. Les chimpanzés, les gorilles, les lémuriens et les marmousets – entre autres primates – peuvent se suspendre à des branches et rester la tête en bas, manger et attraper des objets, et même éliminer les parasites de leurs petits grâce à leurs organes externes.
De leur côté, le mandrill et les autres primates terrestres ont des membres qui leur permettent de marcher les mains posées sur le sol – ils ont de très longs bras – et de se suspendre à des branches s’ils en ont besoin.
L’une des principales caractéristiques de cette famille est qu’ils ont un pouce opposable au reste des autres doigts. Cette disposition permet une saisie habile des objets.
5. Les extrémités des mammifères volants et planeurs
Enfin, il est temps de parler de ces animaux dont les pattes avant ont été modifiées pour pouvoir voler. C’est le cas des chauves-souris et des lémuriens volants. La peau de l’abdomen et du dos s’est étendue et leurs doigts se sont allongés. C’est ainsi qu’ils peuvent déployer leurs ailes et se déplacer dans les airs, alors que ce ne sont pas des oiseaux.
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