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Kangourou : caractéristiques et faits curieux

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Le kangourou est l'un des animaux emblématiques les plus connus du continent australien. Sa taille imposante et sa sagacité font de lui l'un des animaux préférés dans le monde entier.
Kangourou : caractéristiques et faits curieux
Dernière mise à jour : 23 janvier, 2022

Le kangourou est un animal aussi merveilleux que surprenant. Sa capacité à se déplacer en sautant au lieu de courir est l’une de ses caractéristiques les plus connues. Mais ces marsupiaux australiens présentent une autre série de caractéristiques et de curiosités dignes de mention.

Le nom commun ‘kangourou’ est utilisé de manière générale pour désigner cette espèce. Cependant, plusieurs sous-espèces sont classées en fonction de caractéristiques spécifiques, telles que la taille, le comportement et l’emplacement géographique, pour n’en nommer que quelques-unes. Le terme kangourou désigne le plus grand spécimen au sein de l’espèce, tout comme le terme wallaby est utilisé pour désigner le plus petit.

La classification de cette lignée est assez large. Il existe 47 espèces différentes. Parmi les plus connues, figurent le kangourou roux, le plus grand des marsupiaux qui existe encore, et le kangourou gris, légèrement plus petit et habitant du sud-ouest de l’Australie.

Les caractéristiques les plus connues du kangourou

Les déplacements par grands sauts permettent au kangourou de minimiser la dépense d’énergie. Ses puissantes pattes arrière et sa queue musclée lui donnent la force de se déplacer à grande vitesse. Un kangourou peut se déplacer à une vitesse d’environ 70 km/h, bien que la vitesse moyenne soit de 25 km/h.

La longueur de ses pattes postérieures l’empêche de marcher facilement. C’est pourquoi il utilise la force de sa queue pour se soutenir. Ses pattes forment une sorte de trépied qui lui donnent de la stabilité. Cependant, il ne peut pas marcher à reculons, et ce n’est que dans l’eau qu’il peut bouger ses jambes indépendamment.

Un adulte mesure généralement 1,5 mètre de haut. Il est à noter que des spécimens mesurant 2 mètres ont été vus. Et l’espérance de vie moyenne de cette espèce est d’environ 18 ans.

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Alimentation

Ce sont des animaux herbivores dont l’alimentation est basée sur les racines, les fleurs et l’herbe, mais ce régime ne les empêche pas d’atteindre un poids moyen de 80 kilos. Cela est dû au fait que leur système digestif est tout à fait adapté à leur alimentation : ils parviennent à absorber les nutriments des aliments qu’ils consomment. Ils mangent généralement en groupe l’après-midi ou le soir, afin de se protéger mutuellement.

Certaines espèces, comme le kangourou gris, sont capables de manger des plantes vénéneuses. Ils disposent ainsi d’une grande variété d’options alimentaires, ce qui augmente leur capacité à survivre dans des environnements arides.

Quelques faits curieux que vous ne saviez peut-être pas

L’une des curiosités les plus frappantes sur ces animaux est qu’ils ne transpirent pas. Ils s’adaptent à la chaleur en se léchant les pattes. Ensuite, ils frottent leur poitrine avec leurs pattes pour abaisser leur température corporelle.

Par ailleurs, les kangourous ont la capacité de tourner leurs oreilles et d’entendre des bruits presque imperceptibles pour les autres animaux. Ils peuvent également survivre sans eau pendant plusieurs semaines. Pour ce faire, ils extraient les liquides et les nutriments dont ils ont besoin des plantes qu’ils ingèrent.

Dans certaines plantations légales de pavot, les kangourous qui ingèrent ces plantes se retrouvent drogués. Cela se remarque à leur façon de se déplacer, qui devient maladroite, et au fait qu’ils tournent en rond sans pouvoir sans pouvoir maintenir leur équilibre.

Une autre curiosité au sujet des kangourous est qu’ils apprennent à se connaître en se reniflant le nez et le visage. Ils peuvent ensuite socialiser en se battant, ce qui se produit généralement entre les jeunes kangourous. Cependant, certains spécimens adultes peuvent maintenir cette habitude.

Les kangourous sont généralement des mammifères calmes et timides, bien qu’ils puissent se défendre contre toute menace au moyen d’un ongle long et recourbé qui se trouve sur leurs pattes. Cela, combiné à leurs pattes puissantes, en fait une espèce dangereuse et prudente.

Reproduction

L’accouplement est un autre sujet curieux, car les mâles reniflent l’urine des femelles pour savoir si elles sont prêtes à se reproduire. La période de parade nuptiale peut durer jusqu’à trois jours.

Le mâle renifle et touche souvent la queue de la femelle avec ses pattes, et la femelle répond par des mouvements sinueux. Certaines espèces de kangourous ne s’accouplent que lorsque les conditions météorologiques sont favorables à la progéniture.

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Les femelles peuvent stopper le développement embryonnaire de leurs petits si les conditions environnementales ne sont pas favorables. Cela se produit souvent pendant les saisons de sécheresse sévère. Lorsque les conditions s’améliorent, la gestation se poursuit sans accroc. Cette stratégie offre de plus grandes chances de survie aux petits.

En règle générale, la gestation dure généralement environ 30 jours et se termine par la naissance de jeunes peu développés. Ceux-ci terminent leur croissance à l’intérieur du marsupium, où ils trouvent les glandes mammaires dont ils se nourrissent.

La poche où se développent les bébés kangourous sert d’abri à la progéniture jusqu’à l’âge de huit mois. Passé ce délai, les mères allaitent pendant six mois supplémentaires. Il est probable qu’un autre petit soit déjà dans la poche à ce moment-là.

Les menaces qui pèsent sur le kangourou

Heureusement, cette espèce n’a pas beaucoup de prédateurs naturels. Les renards, certains serpents, les aigles et les dingos les attaquent souvent, en particulier les nouveau-nés et les jeunes spécimens.

Cependant, le braconnage par l’homme pour la vente de leur viande, ainsi que la destruction de leur habitat, font de l’espèce humaine l’espèce la plus dangereuse, non seulement pour les kangourous, mais pour le monde en général.


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  • Dawson, T. J. (2012). Kangaroos. CSIRO PUBLISHING.
  • Dawson, T. J. (1995). Kangaroos: biology of the largest marsupials. Cornell University Press.
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