Logo image
Logo image

Les migrations massives les plus surprenantes

3 minutes
Les migrations massives s'accompagnent d'un voyage incroyablement long et ambitieux avec pour objectif la survie.
Les migrations massives les plus surprenantes
Alejandro Rodríguez

Rédigé et vérifié par le biotechnologiste Alejandro Rodríguez

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

Dans la nature, il existe un phénomène on ne peut plus spectaculaire : les migrations massives. Cette traversée d’océans ou de continents entiers par des animaux en quête d’un climat plus favorable ou de nourriture suscite l’admiration. 

Dans cet article, nous allons vous parler de quelques-unes des migrations massives les plus surprenantes. Nous vous parlerons notamment de l’animal qui parcourt le plus de kilomètres, ainsi que de la migration qui comprend le plus grand nombre d’individus.

Les oiseaux, ces grands voyageurs

Les oiseaux sont indéniablement les animaux qui réalisent les migrations les plus incroyables, aussi bien en termes de difficulté que de distance parcourue. 

Some figure

On retrouve parmi ces oiseaux la sterne arctique (Sterna paradisaea) qui occupe la tête du classement des migrations les plus longues. Ce petit oiseau qui ne pèse pas plus de 100 grammes est capable de parcourir jusqu’à 71 000 kilomètres.

L’itinéraire de ces oiseaux part de l’Antarctique, passe par l’Afrique et différentes régions d’Amérique du Sud et se termine en Arctique. Ce long voyage dure plusieurs jours au cours desquels la sterne fait plusieurs arrêts pour se nourrir.

Lorsqu’il est question de migrations massives étonnantes, la barge rousse (Limosa lapponica) mérite également d’être mentionnée. Cet oiseau est capable de parcourir de longues distances sans faire de pause.

Un individu de cette espèce a parcouru 11 500 kilomètres sans s’arrêter, depuis l’Alaska jusqu’à la Nouvelle-Zélande. Il s’agit du plus long vol continu jamais enregistré.

Les migrations massives marines

En ce qui concerne les migrations marines, le palme revient à la sardine (Sardinops sagax). La migration des sardines, tout comme celle des gnous (Connochaetes sp.) en Afrique, fait partie des plus grandes migrations animales de la planète. 

Some figure

Durant leur parcours de plus 1 500 kilomètres, ces gigantesques bancs de poissons peuvent mesurer plus de 10 kilomètres de long et entre 30 et 60 mètres de profondeur. Leur dimension est telle qu’ils peuvent être observés depuis un avion ou un bateau.

Cet énorme rassemblement de sardines attire également une infinité de prédateurs. Cette situation provoque alors un phénomène que l’on appelle la frénésie alimentaire en biologie.

La migration de la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) se distingue également. Ces animaux détiennent le record de la migration la plus longue chez les mammifères. Les baleines à bosse partent du Pôle Sud pour rejoindre le Costa Rica. Avec le voyage retour, elles parcours donc quelques 17 000 kilomètres.

Et chez les insectes ?

Chez les insectes, le roi de la migration est le monarque (Danaus plexippus). Chaque été, ce papillon parcourt près de 5 000 kilomètres en provenance du Mexique pour rejoindre les forêts canadiennes.

Certains individus sont même capables de réaliser des migrations transatlantiques. Ils peuvent donc être aperçus dans certaines régions de Grande-Bretagne et d’Espagne.

Cependant, les libellules sont des insectes migrateurs qui parcourent des distances encore plus longues. La pantale flevescente (Pantala flavescens) est notamment capable d’effectuer des vols transatlantiques. En s’aidant des courants et des vents d’ouragan, ces animaux peuvent parcourir jusqu’à 14 000 kilomètres.

Enfin, nous tenons à insister sur le fait qu’il existe bien d’autres phénomènes migratoires tout aussi surprenants que nous n’avons pas mentionnés dans cet article. Nous vous encourageons d’ailleurs de les découvrir de vous-même.

 


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


Buden, D. W. (2010). Pantala flavescens (Insecta: Odonata) rides west winds into ngulu atoll, micronesia: Evidence of seasonality and wind-assisted dispersal. Pacific Science64(1), 141-143.


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.