Le gypaète barbu : caractéristiques et curiosités

Le gypaète barbu est un des oiseaux qui nous font ressentir peur et admiration, mais, que savez-vous sur lui ?
Le gypaète barbu : caractéristiques et curiosités

Dernière mise à jour : 30 mars, 2019

Le gypaète barbu appartient à l’espèce Gypaetus barbatus et il s’agit d’un vautour. C’est l’un des oiseaux rapaces le plus connu d’Espagne, se localisant par le passé dans différentes régions montagneuses, toutes supérieures à 1000 mètres d’altitude.

Malheureusement, du fait de différentes circonstances, les populations ont drastiquement chuté ces dernières années. Actuellement, l’unique groupe existant en Espagne se trouve dans la chaîne des Pyrénées.

Caractéristiques générales

Les vautours ont toujours inspiré aussi bien le respect que la peur. Leurs ailes ouvertes peuvent atteindre une envergure de deux ou trois mètres de long. Cela, en plus de leur bec fort et courbé, alimente l’image sombre qui existe autour cette espèce.

Une caractéristique qui retient notre attention est le plumage du gypaète, qui passe par de nombreuses transformations depuis la sortie de l’œuf jusqu’à sa maturité. Tout au long de de sa croissance, le gypaète barbu passe par deux cycles de mue.

La première phase commence lors de sa première année et dure jusqu’à la quatrième. La seconde commence lors de la troisième année jusqu’à la septième, même si cela peut varier selon les spécimens.

En plus, cette espèce présente une forme de dimorphisme sexuel. Le dimorphisme sexuel permet de différencier les femelles des mâles grâce à différents traits qui définissent leur physionomie extérieure. Par exemple, les femelles de cette espèce sont plus grandes et pèsent plus lourd.

gypaète barbu

 

Alimentation et habitat

Les vautours ont mauvaise réputation du fait de leur type d’alimentation caractéristique : en effet, ils sont nécrophages. Cependant, leur alimentation se base fondamentalement sur la consommation d’os pour pouvoir survivre. Ce type de diète est appelée ostéophage et, actuellement, cette espèce est la seule connue qui a ce type d’alimentation.

Pour découvrir plus en détail le type de proies capturée par ce grand oiseau, les scientifiques ont dû réaliser des observations directes pour récolter des données plus objectives au moment que quantifier le régime de cette espèce.

Margalida et al. (2016), ont déterminé que, en majorité, les groupes ovins ou caprins, tout comme le groupe cunicole (lapins), étaient les proies sélectionnées. De l’autre côté, on a enregistré une tendance négative envers les animaux appartenant aux groupes bovins, équins ou porcins.

Normalement, les spécimens adultes sont capables d’ingérer des os d’une taille maximale de 250 mm de long et 35 mm de large. Pour résoudre le problème et pouvoir ingérer des os de plus grande taille, ils utilisent des “rompederos.

Les rompederos sont des superficies rocheuses contre lesquelles ils lancent les os afin de les détruire. Ainsi, il peuvent les ingérer. La localisation des rompederos est en général proche des nids, avec des pentes et exposée au vent.

Habituellement, l’individu adulte garde les os dans les petites grottes -où il prépare et ingère les os-, les rompederos et les nids.

gypaète barbu

Son aire de distribution se trouve dans des zones avec une faible population humaine et pas dans des infrastructures résultant de l’action humaine. Ils se concentrent principalement dans des lieux montagneux.

Curiosités du gypaète barbu

L’une des pratiques observées chez les jeunes spécimens et le cleptoparasitisme. Le cleptoparasitisme consiste à harceler d’autres oiseaux pour qu’ils abandonnent leur proie. On a observé des gypaètes barbus harcelant d’autres oiseaux, comme l’aigle royal.

Il s’agit d’un animal aux caractéristiques monogames. Cependant, dans les Pyrénées, on a observé des trios polyandriques. On pense que cela est dû à la saturation de leur habitat, qui rend plus difficile l’installation des oiseaux en âge de se reproduire.

 


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Margalida, A., Suert, E. P. De, Amigos, S. De, & Csic, M. (2016). Quebrantahuesos – Gypaetus barbatus ( Linnaeus , 1758 ).
  • Quebrantahuesos, F. P. L. C. Del. (2006). El Quebrantahuesos: apuntes sobre su biología. Ecosistemas, 15(2), 89–100. https://doi.org/10.7818/RE.2014.15-2.00
  • Gil, Juan Antonio; Pérez López-López, C. & P. (n.d.). ( Gypaetus barbatus ) REPRODUCTORES EN EL PIRINEO CENTRAL ( ARAGÓN-ESPAÑA ). Anuario Ornitológico de Aragón, viii, 1–16.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.