5 animaux polygames
La polygamie désigne une situation dans laquelle un individu a plusieurs partenaires en même temps. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un mâle avec un « harem » de femelles, mais parfois c’est le contraire. Découvrez dans les lignes suivantes 5 espèces monogames.
1. Le diable de Tasmanie, un des animaux polygames
Rendu célèbre par un dessin animé de Warner Bros, les habitudes de reproduction de cet animal endémique de l’île de Tasmanie sont curieuses. Premièrement, les mâles se battent pour les femelles et, une fois qu’ils « gagnent », ils doivent garder un œil sur leurs compagnes pour éviter leur « infidélité ».
En effet, les femelles peuvent ovuler trois fois au cours de la même saison et s’accoupler avec plusieurs mâles au cours de cette période. Après une gestation de trois semaines, elles donnent naissance à plusieurs petits roses et pelés, dont seulement quatre survivent (un pour chaque mamelon).
2. Le gnou
Le gnou semble être un mélange entre un taureau et un cerf. Il se caractérise par sa crinière longue et hirsute, ainsi que ses barbes qui s’étendent du cou à la poitrine et par ses pattes qui se terminent par des sabots.
Le gnou est herbivore. Il migre en groupe pouvant compter jusqu’à un million de spécimens, à la recherche de prairies tendres.
Pendant ce temps, les chaleurs commencent également : un mâle “regroupe” plusieurs femelles – les plus résistantes et les plus saines – afin de s’accoupler avec elles. Il les défend également des autres mâles.
3. Le nandou de Darwin
Bien que la plupart des oiseaux soient monogames, et que nombre d’entre eux gardent le même partenaire toute leur vie, le nandou de Darwin fait partie des exceptions. Et pas seulement en raison de cette caractéristique, mais aussi à cause du fait qu’il ne peut pas voler et que le dimorphisme sexuel n’est pas si prononcé.
Semblable à l’autruche, le nandou forme des groupes pouvant compter jusqu’à 50 spécimens pendant l’hiver et l’automne. Pendant les saisons chaudes, ils se séparent en groupes plus petits, composés de mâles dominants. Ces mâles se battent pour obtenir les « meilleures » femelles.
Fait curieux : une fois que le mâle s’accouple avec toutes ses partenaires, il est chargé d’incuber lui-même les œufs et, à la naissance des petits, de les élever et de les nourrir.
4. Les fourmis sont polygames
Ces insectes n’appartiennent pas seulement au groupe des animaux polygames, mais aussi à ceux qui pratiquent la consanguinité. En effet, les fourmis s’accouplent entre membres d’une même famille. Dans ce cas, c’est la femelle qui dispose de plusieurs mâles, ceux que l’on appelle les faux-bourdons.
La reine des fourmis est chargée de s’accoupler avec une poignée de mâles – ses enfants – et de donner naissance à des milliers d’œufs. De plus, c’est elle qui décide la fonction que devra remplir chaque membre de sa progéniture.
5. Le gorille
Ces grands primates qui peuplent l’Afrique sont un exemple clair de polygamie chez les animaux. Une fois qu’ils deviennent sexuellement actifs – vers l’âge de 12 ans – les mâles ont une marque d’argent sur le dos. Ce signe de domination leur donne la « permission » de se battre avec d’autres présentant la même marque et d’obtenir un harem de femelles.
Un groupe de gorilles est généralement composé d’un mâle dominant, d’environ quatre ou cinq femelles avec lesquelles il s’accouple et des juvéniles. Lorsque les jeunes mâles atteignent la « puberté », ils doivent quitter le groupe et fonder leur propre famille.
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