Les races de chats avec le moins de maladies
Rédigé et vérifié par la biologiste Ana Díaz Maqueda
En général, les races de chats avec moins de maladies sont celles qui ont subi le moins de processus de sélection génétique, à savoir les plus proches de l’european shorthair. La sélection anthropique est à l’origine des pathologies congénitales, lesquelles n’apparaîtraient pas dans la nature.
Contrairement aux chiens, la sélection des chats lors de la création de nouvelles races a toujours eu un but esthétique. Dans les lignes suivantes, découvrez quelles sont les races de chats qui ne portent généralement pas de gènes responsables de maladies.
Les chats avec moins de maladies
Dans la plupart des cas, les races de chats qui ont des problèmes congénitaux en ont à cause de l’éleveur. Les personnes qui se consacrent à l’élevage de races pures peuvent être tentées de croiser des animaux avec des pathologies connues sans se soucier du bien-être animal ou des personnes qui vont acquérir le félin.
De nombreuses races de chats ont ainsi tendance à souffrir de maladies, telles que la cardiomyopathie hypertrophique. Le chat siamois est sans doute la race avec les maladies les plus héréditaires, car il s’agit d’une variété ancienne qui a subi de nombreux croisements entre les membres d’une même famille.
Par conséquent, lors de l’acquisition d’un chat de race pure, il est essentiel de connaître l’éleveur et la renommée qui le précède. Un autre problème pour les éleveurs est que, à l’occasion, ils élèvent des chats atteints de maladies virales qui ne sont pas détectées à un stade précoce, mais qui se manifestent tôt ou tard.
C’est le cas de la péritonite infectieuse, du calicivirus ou de l’herpèsvirus. À première vue, les animaux porteurs des virus sont en parfaite santé, mais en raison du stress et d’autres facteurs, la maladie peut se développer.
L’european shorthair, l’une des races de chats avec moins de maladies
La race de chat la plus résistante aux maladies est l’european shorthair. Bien que ces félidés puissent souffrir de toutes les pathologies existantes comme n’importe quel autre chat, la probabilité qu’ils soient porteurs de gènes qui causent des maladies est plus faible.
De plus, la variabilité génétique de ces chats les immunisent presque contre certaines maladies. Ou du moins, elle les rend plus forts.
Le british shorthair
Le british shorthair est une autre race de chats assez saine. Ce félin gris clair a une espérance de vie plus qu’acceptable, supérieure à 15 ans. Cependant, il peut être porteur du gène qui cause l’hémophilie B, une maladie sanguine qui cause des problèmes de coagulation.
Le chausie
Peu connue en Europe, la race chausie est l’une des races les plus fortes. Selon l’International Cat Association (TICA) , le chausie est un croisement naturel entre un chat de la jungle (Felis chaus) et des chats domestiques. Ce mélange augmente la variabilité génétique et donc la résistance aux maladies.
Le nebelung
La race de chat nebelung est également une race avec peu de problèmes de santé. Semblable au chat angora mais avec un pelage gris, le nebelung a une espérance de vie comprise entre 15 et 18 ans.
Pourquoi ces races ont-elles moins de maladies ?
Comme commenté à plusieurs reprises, ce qui rend une espèce plus forte et plus résistante aux maladies est la variabilité génétique. Les races avec une bonne variabilité génétique ont aussi une faible probabilité de développer des maladies héréditaires.
Toutes les races de chats naissent de croisements de spécimens étroitement apparentés, c’est-à-dire consanguins. Cela réduit la variabilité génétique et les mutations négatives s’accumulent au fil des générations.
Les animaux porteurs d’allèles récessifs délétères peuvent laisser cet héritage à leur progéniture. Si deux chats soeurs sont croisés, la probabilité que ces allèles se retrouvent chez un spécimen augmente.
En d’autres termes, le nouveau chat n’aura que des copies récessives et, si elles donnent lieu à une pathologie, lui et toute sa progéniture en souffriront ou porteront cet allèle « nuisible ». Cette réduction de la variabilité génétique conduit à une dépression de consanguinité, ce qui réduit considérablement la viabilité d’une race.
Lorsque les croisements sont le fait du hasard et que la probabilité de reproduction avec un parent est presque nulle, la génétique de l’espèce s’améliore. De même, cela favorise également sa survie et sa santé globale.
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