Trois personnes détenues pour avoir laissé des animaux mourir de faim
Il y a des personnes qui se battent pour les animaux et leur survie, et il y en a d’autres, sans cœur, qui les traitent cruellement et causent même parfois leur mort. Nous vous racontons ici la triste histoire de trois personnes qui ont laissé des animaux mourir de faim et de soif.
Il est important de divulguer ce type d’histoires, car cela permet de créer une prise de conscience et d’empêcher que de si tristes événements ne se reproduisent. Bien que la fin de cette histoire n’ait pas été la meilleure pour la plupart des animaux, elle a été juste pour les coupables sans cœur qui se sont retrouvés en détention.
Trois personnes détenues pour avoir laissé mourir des animaux de faim et de soif
L’histoire s’est passée à Alcalá de Guadaira à Séville. Interpellés par les centaines de plaintes qui circulaient sur les réseaux sociaux au sujet des responsables, qui se trouvaient dans une ferme de la région de Cerro Clavijo, des agents de police se sont rendus sur les lieux.
Quand ils sont arrivés à la ferme, ils ont assisté à une scène cruelle et choquante. Il y avait au moins dix chiens sur le point de mourir de déshydratation et de malnutrition. L’un d’eux était déjà mort lorsque les agents sont arrivés, et un autre est décédé quelques minutes plus tard.
D’un autre côté de la ferme, ils ont trouvé un cheval mort couvert d’une toile. Il y en avait un autre en très mauvais état de santé, qui a été transféré pour subir une intervention chirurgicale. Malheureusement, il est décédé après l’intervention.
Deux ânes morts, qui présentaient des signes de carence, ont aussi été trouvés. Une scène dantesque et triste. Il semble invraisemblable que de tels événements se produisent encore aujourd’hui.
Comment la police a-t-elle appris la nouvelle ?
Les voisins des détenus étaient au courant de ce qui se passait dans cette ferme. Ils étaient tristes et fatigués de voir jour après jour les animaux perdre du poids et pleurer, mais avaient la peur au ventre de recevoir des menaces de la part des accusés. C’est pourquoi ils ont décidé de publier des photos et des explications sur les réseaux sociaux.
Celles-ci sont rapidement parvenues à la police, qui a rapidement demandé un mandat de perquisition et de saisie. Bien qu’en Espagne les images des réseaux sociaux et des caméras de surveillance ne soient pas considérées comme des preuves légales, dans ce cas et à titre exceptionnel, les agents ont reçu l’autorisation de faire ce qu’ils jugeaient approprié.
L’intervention de la police
Les agents de police n’ont pas douté une minute de ce qu’ils devaient faire. Ils ont arrêté les deux propriétaires de la ferme. L’un de leurs partenaires et a été traduit en justice.
Le verdict a été basé sur les rapports d’un vétérinaire local sollicité par les agents. Le professionnel de santé a décrit l’état lamentable des animaux. La maltraitance animale était évidente et le vétérinaire n’a pas hésité à l’affirmer dans le rapport de police.
Il faut du courage pour signaler un cas d’abus. Nous savons que la peur des représailles et des menaces est présente dans ces cas, mais les habitants d’Alcalá ont fait ce qu’il fallait. Grâce à eux, certains de ces petits animaux ont été sauvés.
Si vous avez connaissance d’une situation similaire, même à plus petite échelle, nous vous encourageons à la signaler. Ne restez pas silencieux. Votre courage et votre parole peuvent aider à sauver des vies. Ces actions peuvent mettre fin à la maltraitance des animaux.
C’est une mission sociale dans laquelle nous devons tous être impliqués et attentifs. Aucun animal ne devrait mourir de faim ni de soif.
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.